Nature : Arbres et plantes
Le raisin d’Amérique est originaire d'Amérique du Nord, qui a été introduite en Europe.
Cette plante exotique envahissante est facilement identifiable par sa taille, pouvant aller jusqu'à 3 voire 4 mètres, ses grandes feuilles mesurant jusqu'à 30 cm et surtout ses grappes de petites fleurs blanches, suivies de baies noires.
Très esthétique, elle fait pourtant partie de la famille des plantes toxiques et invasives
Invasive pour de nombreuses espèces végétales. La plante colonise les terrains et petit à petit détruit la biodiversité dans les milieux où elle pousse.
Si vous voyez cette plante, dans votre jardin par exemple, le mieux est de la retirer pour ne pas attirer les oiseaux qui sont un des principaux facteurs de disséminations des graines dans les campagnes.
[Raisin d'Amérique (Phytolacca americana) envahissant et très toxique]
LA SCABIEUSE est une plante sauvage qui offre de magnifiques fleurs mauves très mellifères, dont la floraison est très longue et qui s'installe assez facilement dès lors qu'on privilégie la fauche tardive ou qu'on adopte un entretien raisonné des espaces verts.
Si pour nous la Scabieuse n'est qu'une fleur sauvage parmi tant d'autres, à laquelle nous ne portons généralement et malheureusement que peu d'intérêts, POUR UNE ABEILLE qui en porte le nom (l'andrène de la Scabieuse), cette fleur est synonyme d'EXISTENCE puisqu'elle y est inféodée (elle en est totalement dépendante).
Cette somptueuse et précieuse abeille sauvage, l’une des plus grandes espèces d’andrènes qui mesure entre 13 et 16 mm, se nourrit quasiment EXCLUSIVEMENT sur cette plante et sans la présence en abondance de cette plante très prisée de tous les pollinisateurs, cette abeille sauvage DISPARAÎTRAIT.
Chaque fleur sauvage est utile, précieuse pour au moins un pollinisateur sauvage et chaque pollinisateur a un rôle essentiel à jouer dans la reproduction de toutes les fleurs sauvages !
Pour favoriser la biodiversité, épauler les pollinisateurs sauvages et autres insectes au quotidien, CHACUN PEUT AGIR à l'échelle individuelle.
Il nous suffit juste de remettre en question la définition du "PROPRE" qui nous a été transmise pour préférer laisser pousser, vivre et fleurir.
[scabieuse des prés ou scabieuse des champs (Knautia arvensis syn. Scabiosa arvensis)]
Une centaine d'insectes sont plus ou moins liés à l’Ortie, sans compter les gastéropodes et les arachnides.
Parmi ces insectes, on trouve une trentaine de papillons (de jour et de nuit) dont une dizaine dépendent exclusivement de l'ortie pour survivre.
Ces papillons ne pondent QUE sur l'ortie car leurs chenilles ne se nourrissent QUE de l'ortie !
Les d'orties (dioïques) sont pollinisées grâce aux papillons qui assurent la fécondation des fleurs femelles par les fleurs mâles qui ne sont pas présentes sur la même plante.
L'ortie présente aussi beaucoup d'autres avantages :
Elle est naturellement bienfaisante puisqu'en se décomposant, elle libère de l'azote, du fer et du potassium, trois éléments indispensables à la fertilisation du sol, qu'elle enrichit !
Elle assainit le sol en débarrassant la terre des excédents de phosphate et de nitrate, deux éléments particulièrement polluants pour l'eau !
Elle protège les autres plantes en attirant les pucerons, devenant ainsi un précieux garde-manger pour les coccinelles et leurs larves !
L'ortie est une fabuleuse réserve de biodiversité qu'il convient de ne plus détruire systématiquement au seul motif qu'elle est urticante ou envahissante !
Lorsque nous la prélevons pour en faire du purin, assurons nous, avant de la couper que des œufs de papillons ne sont pas présents sous les feuilles et pensons à laisser des orties sur pied !
Le papillon Vulcain ne pond qu’un seul œuf par feuille, de surcroit de couleur verte et la Petite tortue, quant à elle, devient de plus en plus rare dans les jardins !
Préservons un parterre d’ortie dans nos jardin, pour favoriser les insectes, les papillons et toute la chaîne alimentaire !
La population globale de papillons a chuté de 53% au cours des 10 dernières années...
Les insectes sont menacés d'extinction à l'échelle mondiale et chaque année environ 1% supplémentaire des espèces s'ajoute à la liste, ce qui équivaut au plus massif épisode d'extinction depuis la disparition des dinosaures.
41 % des espèces d'insectes sont sur le déclin au niveau mondial et un tiers d'entre elles sont menacées d'extinction. Le taux de diminution des populations d'insectes est 8 fois plus rapide que celui des mammifères, des oiseaux et des reptiles... Sur les 30 ans qui viennent de s'écouler, les populations d'insectes ont diminué de 2,5 % par an en moyenne et à ce rythme, les scientifiques s'inquiètent d'une extinction totale des insectes d'ici un siècle.
Quand on parle de perte de biodiversité, le sort des grands animaux capte souvent l'attention mais les insectes sont d'une importance vitale pour les écosystèmes planétaires. La disparition des insectes aurait un effet domino dévastateur pour toute la chaine trophique, pour les écosystèmes comme pour l'humanité Nous ne sommes qu’à l’heure du constat, rien n'est donc perdu et nous pouvons l'éviter, changeons nos méthodes d’entretien des espaces verts et mettons tout en œuvre au quotidien pour préserver et favoriser les insectes qui sont à la base de la vie sur Terre »
[ortie (syn. urtica)]
Les herbes hautes permettent AUX FOURMIS d'ériger leur fourmilière, favorisant ainsi la présence au jardin DES PICS, qui les consomment majoritairement à l'aide de leur longue langue gluante qu'ils enfilent dans les galeries.
Le pic vert s'en sert aussi pour nettoyer son plumage en se couchant, ailes écartées, dans une fourmilière. Pour se défendre, les fourmis lui projettent de l’acide formique, une substance très efficace pour éliminer les parasites.
Les fourmis sont souvent en grand nombre parce qu' elles connaissent un grand nombre de prédateurs : certaines guêpes, certaines mouches, les punaises, d'autres fourmis, les araignées, les lézards, le crapaud commun, les oiseaux, le blaireau...
L'hirondelle rousseline se nourrit quasiment exclusivement de fourmis ailées.
Les fourmis élèvent aussi les pucerons pour en extraire "le lait", permettant aux coccinelles et à leurs larves de manger à leur faim.
Les fourmis ne sont pas inutiles.
Elles n'ont pas vocation qu'à nous contrarier; Ce sont des insectes très courageux qui travaillent sans relâche, au moins autant que les abeilles et qui sont précieux pour un très grand nombre d'espèces qui en dépendent pour se nourrir.
[herbes hautes]
L'ARBRE AUX PAPILLONS (buddleia) est en réalité un faux-ami des papillons...
Il attire les papillons mais ne les nourrit pas. C'est une plante trompeuse qui émet des odeurs très fortes qui sont attractives et dont les fleurs, de couleur mauve, attirent beaucoup les papillons. Mais en fait, elle a un nectar pauvre en qualité, pauvre en sucre (autour des 30 % alors que d'autres plantes vont jusqu'à 70 %)". Elle agit comme une drogue pour les papillons, qui vont pondre sur le buddleia au lieu de rechercher leur plante-hôte habituelle, seule capable de nourrir les chenilles. Cette anomalie diminue la population de pollinisateurs et entraîne une perte de biodiversité
Ses feuilles contiennent des toxines qui empoisonneraient les chenilles qui se risqueraient à les consommer. Une ponte de papillon sur un buddleia n'aurait donc aucune chance de survie
Le buddleia davidii est classé en France, en Belgique et en Suisse comme espèce envahissante, c'est-à-dire qu'il prend la place des espèces locales qui apprécient les mêmes sols.
Peu exigeant sur la qualité du sol, pourvu qu'il soit drainant, il colonise les voies de chemin de fer, les chantiers, les terrains délaissés, les friches industrielles, le bord des routes, voire les trottoirs...
Il fait régresser les espèces locales, notamment celles qui maintiennent les berges, et favorise leur érosion.
Puisqu'il demeure vendu en jardinerie sous cette appellation trompeuse, il ne faudrait donc pas nous résoudre à planter un "arbre aux papillons" dans l'intention de soutenir les papillons sans préserver en parallèle l'intégralité des fleurs et des plantes sauvages.
[La berce du Caucase]
L'ARBRE AUX PAPILLONS (buddleia) est en réalité un faux-ami des papillons...
Il attire les papillons mais ne les nourrit pas. C'est une plante trompeuse qui émet des odeurs très fortes qui sont attractives et dont les fleurs, de couleur mauve, attirent beaucoup les papillons. Mais en fait, elle a un nectar pauvre en qualité, pauvre en sucre (autour des 30 % alors que d'autres plantes vont jusqu'à 70 %)". Elle agit comme une drogue pour les papillons, qui vont pondre sur le buddleia au lieu de rechercher leur plante-hôte habituelle, seule capable de nourrir les chenilles. Cette anomalie diminue la population de pollinisateurs et entraîne une perte de biodiversité
Ses feuilles contiennent des toxines qui empoisonneraient les chenilles qui se risqueraient à les consommer. Une ponte de papillon sur un buddleia n'aurait donc aucune chance de survie
Le buddleia davidii est classé en France, en Belgique et en Suisse comme espèce envahissante, c'est-à-dire qu'il prend la place des espèces locales qui apprécient les mêmes sols.
Peu exigeant sur la qualité du sol, pourvu qu'il soit drainant, il colonise les voies de chemin de fer, les chantiers, les terrains délaissés, les friches industrielles, le bord des routes, voire les trottoirs...
Il fait régresser les espèces locales, notamment celles qui maintiennent les berges, et favorise leur érosion.
Puisqu'il demeure vendu en jardinerie sous cette appellation trompeuse, il ne faudrait donc pas nous résoudre à planter un "arbre aux papillons" dans l'intention de soutenir les papillons sans préserver en parallèle l'intégralité des fleurs et des plantes sauvages.
[Arbre aux papillons (buddleia)]